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7 façons de couler ton business grâce à une assistante virtuelle (même si elle est très gentille)

November 20, 20258 min read

Tu veux saboter ton business en douceur ?
Facile : prends une assistante virtuelle “trop gentille”, pas vraiment compétente, garde-la beaucoup trop longtemps…
Et regarde ton entreprise se transformer en bombe à retardement.

Je caricature à peine.

Si ton business a de la croissance, c’est parce qu’il est tenu par des A-players.
Si tu confies des tâches d’A-player à une B-player ou C-player, tu ne délègues pas : tu mets ton business en danger.

Dans cet article, je vais te montrer :

  • les vrais red flags d’une assistante virtuelle qui va ralentir (ou couler) ton business,

  • les blessures qui t’empêchent de t’en séparer,

  • ce qui se passe à court, moyen et long terme si tu la gardes,

  • et comment mettre fin proprement à la collaboration…

… avant de te montrer le before / after quand tu bosses avec une assistante Digipreneuse, formée pour penser comme une future COO.


1. Prendre une assistante que tu dois former sur tout (et la garder quand même)

Tu sais que tu as un problème quand :

  • tu dois lui expliquer chaque logiciel,

  • tu dois lui enregistrer des Loom pour tout,

  • tu as l’impression d’avoir un bébé stagiaire à gérer, pas une professionnelle.

Une AV C-player pense :

« Je ne connais pas, tu peux me montrer ? Encore. Et encore. Et encore. »

Une A-player pense :

« Donne-moi l’objectif et les accès, je me forme, je teste, je documente. »

À court terme : tu perds du temps.
À moyen terme : tu retardes tes projets.
À long terme : tu te convaincs que “déléguer, ça ne marche pas”.

Si tu dois tout lui apprendre et qu’elle ne sait pas s’auto-former, tu n’as pas recruté une assistante.
Tu as recruté une élève. Et toi, tu es devenu prof à plein temps.


2. Tolérer la même erreur encore et encore “parce qu’elle est gentille”

Elle est adorable.

Mais :

  • elle oublie les deadlines,

  • elle envoie des mails avec des erreurs,

  • elle confond les clients,

  • elle ne suit pas les consignes…

… et tu laisses passer, parce que :

  • “elle est de bonne volonté”,

  • “elle fait de son mieux”,

  • “je ne veux pas être dur·e”.

Problème :

Quand tu tolères la même erreur plusieurs fois, tu envoies ce message :

Ici, la médiocrité est tolérée.

À court terme : tu corriges derrière elle.
À moyen terme : tu t’épuises mentalement.
À long terme : tes meilleurs clients, eux, ne te pardonnent pas.

Une assistante A-player est coachable :

  • elle accepte le feedback,

  • elle corrige,

  • elle ne refait pas 4 fois la même connerie.


3. Accepter zéro ownership (et porter toute la responsabilité à sa place)

Une AV toxique pour ton business ne dit jamais :

« Voilà ce qui s’est passé, voilà ce que je propose pour réparer. »

Elle dit :

  • “Je n’ai pas pu parce que…”

  • “Le logiciel a buggé…”

  • “Le client n’a pas répondu…”

Elle subit. Elle explique. Elle se justifie.

Mais elle ne prend pas la responsabilité.

Résultat :

  • tu restes la seule personne vraiment accountable,

  • tu dois vérifier, relancer, recadrer en permanence,

  • tu ne peux pas lui confier des zones critiques.

À court terme : tu n’oses pas lâcher.
À moyen terme : tu plafonnes.
À long terme : tu te résignes à “tout garder sur tes épaules”.

Une assistante Digipreneuse, au contraire, a été formée à l’ownership total :

Si tu me délègues une tâche, tu me délègues une responsabilité.
Si c’est réussi, c’est grâce à nous deux. Si c’est raté, c’est de MA faute.


4. Travailler avec quelqu’un qui ne documente rien

Autre façon de couler ton business : bosser avec quelqu’un qui garde tout dans sa tête.

Pas de SOP.
Pas de process.
Pas de doc claire.

Le jour où :

  • elle est malade,

  • elle disparaît,

  • ou tu décides de la remplacer…

Tu découvres qu’aucun process n’existe.

À court terme : tu paniques.
À moyen terme : tu dois tout reconstruire.
À long terme : tu deviens prisonnier de chaque personne que tu recrutes.

Une assistante A-player, elle, documente en avançant :

  • Loom + fiches SOP,

  • checklists,

  • process clairs.

De façon à ce que ton business repose sur des systèmes, pas sur une personne.


5. Fermer les yeux sur les signaux de manque de fiabilité

On ne parle pas d’un retard isolé.

On parle de patterns :

  • messages lus, jamais traités,

  • tâches “oubliées”,

  • excuses récurrentes,

  • “je t’envoie ça demain” qui veut dire “dans 5 jours, si j’y pense”.

Tu le vois. Tu le sens.
Mais tu te convaincs :

“Ça va aller mieux.”

Pendant ce temps :

  • tes projets prennent du retard,

  • ton SAV perd en crédibilité,

  • ton équipe ne sait plus sur qui compter.

À court terme : tu compenses toi-même.
À moyen terme : tes clients se fatiguent.
À long terme : ce sont tes A-players qui partent, pas ta C-player.


6. Garder quelqu’un par gentillesse (ou à cause de tes propres blessures)

C’est le point le plus inconfortable.

Parfois, tu gardes une assistante pas au niveau parce que :

  • tu as peur d’être “méchant”,

  • tu as vécu des boss toxiques et tu ne veux surtout pas leur ressembler,

  • tu as une blessure d’abandon / rejet,

  • tu te racontes qu’elle “a besoin de toi”.

Résultat :

  • tu sacrifies ton business,

  • tu épuise ton équipe,

  • tu l’empêches, elle, de voir qu’elle n’est pas dans le bon rôle.

La vérité :

La valeur d’une entreprise ne dépend pas seulement de qui tu recrutes,
mais surtout de qui tu choisis de garder.

Garder une C-player par peur de la blesser, c’est :

  • injuste pour ton business,

  • injuste pour tes clients,

  • injuste pour elle, parce que tu lui mens sur son niveau.


7. Laisser une C-player gérer tes A-players (clients, closers, partenaires…)

Là, on passe en mode bombe nucléaire.

Tu confies à une assistante moyenne :

  • ton SAV,

  • ton Customer Care,

  • tes meilleurs clients,

  • tes leads chauds,

  • la relation avec tes prestataires A-player.

Elle :

  • met 3 jours à répondre,

  • ne capte pas les signaux faibles,

  • ne relance pas au bon moment,

  • ne remonte pas les infos importantes.

À court terme : quelques clients agacés.
À moyen terme : des ventes perdues “bêtement”.
À long terme : ta réputation grignotée, tes A-players qui se barrent.

Tu ne peux pas confier des zones A-player à quelqu’un qui joue en C-division.


Ce qui se passe si tu ne changes rien

Si tu gardes une assistante virtuelle incompétente, même très gentille, voilà le scénario classique :

  • Tu te fatigues.

  • Tes meilleurs projets sont toujours “pour plus tard”.

  • Tes clients sentent le bordel en coulisses.

  • Tu t’habitues à un niveau de qualité moyen.

  • Tu finis par croire que “déléguer, ça ne marche pas”.

Et le pire :

Tu te mets à douter de toi, alors que le vrai problème… c’est juste que tu n’as pas la bonne personne au bon poste.


Comment se débarrasser proprement d’une assistante virtuelle incompétente

Bonne nouvelle : tu peux arrêter le massacre sans drama.

1. Clarifier le cadre une dernière fois

Tu mets noir sur blanc :

  • ce que tu attends,

  • ce qui ne va pas (faits, pas jugements),

  • ce qui doit changer,

  • dans quel délai.

Tu lui expliques clairement :

“On va faire un point à telle date.
Si ça s’est nettement amélioré, on continue.
Si ce n’est pas le cas, on actera la fin de la collaboration.”

2. Tenir le point prévu (et la décision)

Le jour J :

  • soit les choses ont vraiment changé → tu peux décider de poursuivre,

  • soit ce n’est pas le cas → tu annonces calmement la fin.

Pas besoin d’écrire un roman.
Tu restes factuel, respectueux, mais ferme.

3. Organiser un offboarding propre

Tu peux lui demander de :

  • transmettre les accès sensibles (pour que tu les modifies derrière),

  • t’envoyer les fichiers importants,

  • mettre à jour ou créer un minimum de process si possible.

De ton côté, tu :

  • changes les mots de passe,

  • coupes les accès,

  • sécurises tes outils.

Tu n’es pas obligé de la détruire pour mettre fin à la collaboration.
Mais tu n’as pas à sacrifier ton business pour la ménager non plus.


Before / After : une assistante C-player vs une assistante Digipreneuse

Before – AV C-player :

  • tu expliques tout, tout le temps,

  • tu répètes les mêmes choses,

  • tu corriges derrière elle,

  • tu n’as aucune doc,

  • tu n’es jamais vraiment serein quand tu lui confies quelque chose d’important.

After – AV Digipreneuse (formée et mentorée) :

  • elle sait s’auto-former,

  • elle assume l’ownership des tâches qu’on lui confie,

  • elle documente en avançant (SOP, checklists),

  • elle te challenge sur les priorités,

  • elle est coachable ET accountable,

  • elle a été formée dès le départ pour évoluer : assistante virtuelle → bras droit / Online Business Manager →, si le business le permet, future COO.

Mon objectif quand je travaille avec toi n’est pas de “garder mon petit forfait tranquille”.
Mon objectif, c’est de mériter naturellement plus de place, plus de responsabilité, plus de confiance.


Tu valides ce process ?

Découvre comment récupérer 10 heures par semaine en déléguant à une assistante virtuelle.
Tu peux télécharger le guide PDF, regarder la vidéo de présentation,
ou réserver un appel découverte avec moi pour qu’on regarde ensemble :

  • qui tu dois garder,

  • qui tu dois laisser partir,

  • et comment je peux t’aider à remettre des A-players aux bons endroits dans ton business.

Digipreneuz

Formée en 2026 chez digipreneuz par Rudy SOM

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